mercredi 25 novembre 2015

J-149 – Racisme et vendredi sanglant

Ça commence par le chagrin et la colère. Dans les jours d'après, l'émotion s'apprivoise, petit à petit. Le sommeil s'améliore. Vient alors le temps de la réflexion, voire celui de l'action. L'action politique n'est pas dans ma nature. Je suis trop jaloux de ma liberté pour m'inféoder à un quelconque parti. 


Mes racines sont gaullistes. Mais le gaullisme a-t-il un sens sans De Gaulle ? Ce que ferait De Gaulle, je l'ignore autant que n'importe qui. Une seule chose est certaine : cela surprendrait tout le monde. Mais que faire alors ? Entre le silence et la parole, j'ai hésité. Pourquoi rajouter mon grain de sel ? On entend déjà tout et n'importe quoi. Je suis si peu audible, ma voix se perdra. 

Pourtant, même dans le désert, en dépit de tout, je prêche encore. 
Car qui ne dit mot consent, qui se tait est complice.

Je ne peux pas consentir à ce qu'une personne paisible, dont on ignore tout, soit agressée, même verbalement, sur les seules bases de son physique et de son habillement. Certains prétendent hélas, de cette ignoble manière, venger les morts, même à Versailles. Quelle connerie ! Quelle abjection ! Quelle lâcheté ! Ça s'appelle le racisme, mot employé pour une fois dans son sens le plus précis.

Pour autant, je ne peux pas laisser dévoyer à l'envi le sens du mot racisme. Attendre d'un étranger un minimum de respect pour le pays qui l'accueille, pourquoi pas un peu de gratitude, n'est pas du racisme. Ce n'est pas non plus du racisme que de refuser qu'un nouvel arrivant nous impose sa culture, sa religion et son mode de vie. Que dire de sa barbarie ? Ce n'est toujours pas du racisme que de vouloir réintégrer dans le territoire de la République ces zones de non-droit qu'il ne faut pas stigmatiser mais dans lesquelles, depuis plus de 30 ans, dans le déni de l'évidence, on laisse complaisamment fermenter un poison mortel. Ce n'est enfin pas du racisme que de refuser que des pans entiers de l'histoire de la France soient travestis à des fins de propagande. 
C'est juste un brin de bon sens populaire !


PRAY FOR PARIS !


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